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Sélestat II s’adjuge un derby haletant face à Plobsheim

PLOBSHEIM 31 SÉLESTAT II 32

 Mi-temps : 17-16. Arbitres : Mmes Carmaux et Diar. 300 spectateurs

PLOBSHEIM : Jarty (1-30e puis 48e -60e , 12 arrêts) et Thomas (31e -48e , 2 arrêts) au but. Przybyla, Griesmar 5/5, Loyau (cap.) 5/11, Dhenin 2/8, Wagner, Dembele, François-Marie 6/9 dont 0/1 pen., Mey 6/10 dont 1/2 pen., Bouhzam 4/8, Meaude 2/4, Boy Lumaswa 1/1.

SÉLESTAT II : Ferrier (1-22e , 6 arrêts) et Franck (22e -60e , 10 dont 2 pen.) au but. Vescovo 2/4, Jaeger 3/4, Schramm 6/9, Blaison 3/4, Pimenta 2/7, Egermann 1/1, Deghaud (cap.) 6/11 dont 1/1 pen., Benfetoum, Van Ee 0/1, Plat 9/11.

Plobsheim et Sélestat II ont livré un superbe spectacle ce dimanche. Et le final, complètement fou, a tourné en faveur de la jeunesse violette.

Jean-Luc Kieffer, le coach plobsheimois, avait promis du spectacle. La promesse a été tenue !

On ne s’était déjà pas ennuyé jusqu’à la 59e minute, mais la dernière de ce derby s’est révélée complètement folle. Une poignée de secondes plus tôt, on pensait le POC définitivement distancé (27-30, 55e ).

Bouhzam, l’ancien Violet, égalisait alors par deux fois (30-30 à la 57e puis 31-31 à la 59e ). Mieux, les Oranges avaient le ballon de la victoire. Mais François-Marie voyait son penalty détourné par Franck !

Il restait une dizaine de secondes à jouer, mais c’était assez pour Schramm, lequel trouvait un espace dans la défense plobsheimoise pour inscrire le but décisif (31-32).

« C’était assez dingue »

« C’était assez dingue », sourit Clément Franck, l’un des héros violets. Le jeune gardien s’est montré décisif et il savoure ce succès qui lance idéalement son équipe. « Gagner de cette façon, ça donne de la confiance. On a travaillé tout le mois d’août pour réaliser un bon début de saison. »

Les joueurs de Thierry Demangeon auraient même pu s’éviter ces frayeurs finales. « Il nous manque de l’expérience, c’est sûr, mais on a réussi à gagner, c’est le principal. »

Du côté de Plobsheim, on se demande encore comment on a pu laisser filer les trois premiers points. « C’est rageant », souffle ainsi le capitaine Clément Loyau.

Son équipe avait réussi à distancer la jeunesse sélestadienne après un premier quart d’heure équilibré, à la faveur d’un “5-0” conclu par Bouhzam (7-7 à la 13e , 12-7 à la 18e ). Six minutes plus loin, Plobsheim avait toujours solidement la main (16-11), mais à la pause, son avance avait largement fondu (17-16).

« On s’est mis en difficulté tout seuls. Sélestat n’a pas volé sa victoire, mais on aurait dû gagner ce match, on n’aurait pas dû le laisser espérer. On a manqué de discipline, de rigueur, de sérénité », regrette Clément Loyau.

Très vite en seconde période, le POC s’est retrouvé contraint de courir après le score (21-19 à la 35e mais 22-23 à la 41e et 26-29 à la 53e ), avant cet emballant final. « Tout n’est pas à jeter, on n’a pas lâché », positive Clément Loyau.

Il y aura sans aucun doute de jolis moments à vivre cette saison dans une POC Arena qui avait fait le plein ce dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Yann Griesmar s’infiltre dans la défense sélestadienne, mais ce sont bien Ole Schramm (à gauche) et les Violets qui ont eu le dernier mot. Photo DNA /Franck DELHOMME

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